À trop désirer quelque chose, on finit souvent par le perdre.
Cela dit, lorsque l’on croise une personne qui a perdu le goût de vivre, l’envie de se battre, ou quelque chose de vraiment essentiel, il est important de savoir lui tendre la main.
Beaucoup m’ont dit que je ne suis plus le même…
C’est vrai, on change, mais est-ce pour le mieux ou pour le pire?
On me répète souvent que je deviens de plus en plus détaché, plus froid et surtout… plus zen.
L’un des pouvoirs magiques que nous possédons, et que les autres ne connaissent pas, c’est le pouvoir suprême du bouton “X” (le fameux “X” en haut à droite de chaque fenêtre).
Message à tous ceux qui m’agacent…
Pour chacun y a un bouton “X”… et je serai libre - et content - de cliquer dessus juste pour le faire disparaître de ma vue.
Je n’ai plus rien à dire…
Rien à faire…
Rien à constater…
Et l’inspiration me manque…
Tout ce que je vois ne me donne plus envie de parler…
Tout ce que j’observe ne fait que me dégoûter encore plus…
J’entre dans une autre phase d’hibernation…
Et mes activités seront suspendues.
Pourquoi ne pouvons-nous pas assumer nos choix, nos engagements ou même nos sentiments ?
Est-ce par peur d’avancer, d’être déçu, d’investir ou de découvrir ?
Pourquoi n’arrivons-nous pas à couper le cordon ?
Est-ce par attachement ou par dévouement ?
Pourquoi n’arrivons-nous pas à nous détacher du passé, des choses, des gens… des sentiments ?
Pourquoi personne ne comprend nos sacrifices ?
Pourquoi une personne qui a toutes les clés de la sagesse se bloque-t-elle facilement dans une histoire de cœur ?
Est-ce par peur de baisser la garde, de montrer son besoin à l’autre ou par manque de confiance en soi ?
Pourquoi nous cachons-nous derrière ces masques de détachement, de force, d’indépendance, alors que nous ne pouvons jamais vivre seuls ?
Est-ce par défi, par entêtement ou juste par sadisme ?
Pourquoi l’innocence d’un instant se gâche-t-elle par un simple mot, par un simple geste ?
Pourquoi le “moi” veut-il s’imposer sur l’autre ?
Quête de pouvoir, de reconnaissance ou de contrôle ?
Pourquoi l’autre ne veut-il pas comprendre qu’un “moi” n’est qu’un empilement de mille et une couches de temps, d’expériences, de complexes, de défauts, de dons, de rires, de larmes et qu’il faut creuser pour arriver à l’essence !
Pourquoi le “moi” perd-il confiance en lui-même ?
Pourquoi je m’en tape de tas de gens, de leurs idées, de leurs égos à deux balles et surtout de leurs propos clichés ?
Pourquoi j’arrive à comprendre tout ce que font les autres, regards, gestes, propos et pensées ?
Pourquoi je me casse la tête à creuser tout ça, à comprendre tout ça ?
Pourquoi je n’arrête pas de parler dans ma tête ?
Pourquoi je n’arrête pas de regarder le vide ?
Pourquoi je perds patience ?
Pourquoi je n’arrive plus à cacher mon dégoût au fond de moi ?
Pourquoi je deviens violent ?
Pourquoi l’amour fait-il toujours mal ?
Pourquoi me donne-t-on toujours confiance ?
Pourquoi me parle-t-on toujours de ce qui ne me regarde pas, on me demande mon avis sur des choses qui ne me regardent pas, et on me prive de parler comme je veux ou peux ?
Pourquoi n’arrivons-nous pas à nous parler simplement, à exposer nos problèmes sans gêne ?
Pourquoi tout le monde ment ?
Pourquoi chacun fuit l’autre ?
Pourquoi nous imposons-nous des règles ?
Pourquoi la créativité devient-elle conditionnée ?